Norman Bates
VF
(Anthony Perkins) dans Psychose d'Alfred Hitchcock (1960)
Des bouquins, des centaines d'articles scientifiques, des floppées d'experts ont tenté de poser un diagnostic sur les comportements funestes de notre gérant de motel préféré. Pas réellement psychotique, pas de vraie dissociation de la personnalité... La fin du film nous éclaire peu sur les tourments de notre gugusse qui, peut-être, n'a qu'une envie : emmerder son monde et faire souffrir ses contemporains. De quoi rentrer sans vergogne en bonne place
VE
(Anthony Perkins) in Alfred Hitchcock's Psycho (1960)
Of books, hundreds of scientific articles, expert flopped attempted to diagnose the fatal behavior of our favorite motel manager. Not really psychotic, no real dissociation of personality ... The end of the film enlightens us little about the torments of our clown who, perhaps, has only one desire: piss off his world and hurting his contemporaries. What return shamelessly prominently
John Doe
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(Kevin Spacey) dans Seven de David Fincher (1995)
On retient de Seven la magnifique photographie de Darius Khondji et les meurtres particulièrement glauques de John Doe, bien décidé à nettoyer notre société de tous ses maux. Kevin Spacey est un excellent acteur et il étoffe, par sa présence, son personnage de tueur en série. Malheureusement,Fincher lui laisse peu de place, trop occupé qu'il est à peaufiner une mise en scène millimétrée, typique des 90s.
VE
(Kevin Spacey) in David Fincher's Seven (1995)
Seven of One retains the beautiful photography Darius Khondji and particularly murky murder of John Doe, determined to cleanse our society of all its ills. Kevin Spacey is an excellent actor and stuff, by his presence, his serial killer character. Unfortunately, Fincher leaves him little room, it is too busy tweaking a ball staging typical of 90s.
Joker
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(Heath Ledger) dans The Dark Knight : Le chevalier noir de Christopher Nolan (2008)
Je ne suis pas un grand amateur des cornichonneries de super-héros et du cinéma pseudo-intello de Nolan mais la composition de Heath Ledger est fantastique en méchant, sans peur, sans reproche, sans scrupule et au rictus terrifiant. Heath Ledger s'est inspiré de L'homme qui rit de Paul Muni et a fait de son personnage un clown triste capable de susciter une trouille totale chez le spectateur. Le reste du film est (beaucoup) moins intéressant...
VE
(Heath Ledger) in The Dark Knight: The Dark Knight Christopher Nolan (2008)
I'm not a big fan of superhero cornichonneries and pseudo-highbrow cinema Nolan but the composition of Heath Ledger is fantastic villain, without fear, without reproach, unscrupulous and terrifying grin. Heath Ledger was inspired by The Man Who Laughs Paul Muni and made his character a sad clown capable of generating a total funk in the viewer. The rest of the film is (much) less interesting ...
Dr Hannibal Lecter
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(Anthony Hopkins) dans Le silence des agneaux de Jonathan Demme (1991)
Hôte indispensable des classements des pires crapules du grand écran, notre bon docteur Lecter a faut beaucoup pour la propagation du mythe du psychopathe froid, intelligent et calculateur. Mais je vous propose, cher lecteur, de vous offrir une nouvelle séance. Vous vous rendrez malheureusement compte que le film a quelque peu vieilli, la faute sûrement à des jump scares inutiles et des effets de mise en scène revus mille fois depuis...
VE
(Anthony Hopkins) in The Silence of the Lambs Jonathan Demme (1991)
Host essential rankings of the worst villains of the big screen, our good Doctor Lecter takes a lot to spread the myth of cold psychopath, intelligent and calculating. But I suggest you, dear reader, to offer a new session. Unfortunately, you will realize that the film has somewhat aged, the fault surely unnecessary to jump scares and staging effects reviewed thousand times since ...
Annie Wilkes
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(Kathy Bates) dans Misery de Rob Reiner (1990)
D'après toute une série d'études scientifiques, la psychopathie concerne surtout la gent masculine. Mais Kathy Bates nous rappelle avec talent que quelques femmes se débrouillent plutôt pas mal quand il s'agit de faire souffrir et de torturer physiquement et psychologiquement. Plus dérangée que réellement calculatrice, la groupie érotomane de James Caan mérite néanmoins de figurer en bonne place dans notre classement : ses colères homériques et les tourments qu'elle provoque chez son idole sont exquis !
VE
(Kathy Bates) in Rob Reiner's Misery (1990)
According to a series of scientific studies, psychopathy mainly concerns the male. But Kathy Bates reminds us with talent that few women are doing pretty good when it comes to pain and physical and psychological torture. More disturbed than actually calculator, the stalker groupie James Caan nevertheless deserves a prominent place in our rankings: his Homeric angers and torments it provokes in his idol are exquisite!
Anton Chigurh
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(Javier Bardem) dans No country for old men de Joel et Ethan Coen (2007)
Psychopathe, Anton l'est assurément dans No country for old men. Il tue sans état d'âme. Mais les frères Coen inaugurent surtout la génération des tueurs ridicules. La moumoute de Javier Bardem est une des plus belles inventions du cinéma contemporain et le plaisir lors de la vision du film hésite entre vaudeville et slasher... Miam miam!
VE
(Javier Bardem) in No Country for Old Men by Joel and Ethan Coen (2007)
Psychopath Anton certainly is in No Country for Old Men. He kills without compunction. But the Coens particularly inaugurate generation ridiculous killers. The toupee Javier Bardem is one of the finest inventions of contemporary cinema and pleasure when watching the film wavers between vaudeville and slasher ... Yum yum!
Patrick Bateman
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(Christian Bale) dans American Psycho de Mary Harron (2000)
Là on rentre dans le grand-guignol. Patrick Bateman est un financier aux dents longues la journée et un meurtrier tout aussi implacable la nuit. On préférera le livre de Bret Easton Ellis, plus carnassier et nihiliste que la réalisation pépère de Mary Harron. Christian Bale excelle néanmoins en tueur froid et méthodique.
VE
(Christian Bale) in American Psycho by Mary Harron (2000)
Here we enter the Grand horn. Patrick Bateman is a financial day with long teeth and a murderer just as implacable night. Preference book by Bret Easton Ellis, more carnivorous and nihilistic that achieving cushy Mary Harron. Christian Bale nevertheless excels in cold, methodical killer.
Erwin Leder
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dans Schizophrenia de Gerard Kargl (1983)
Un de mes chocs cinéphiliques de l'année, la réédition du chef-d'oeuvre de Kargl nous emmène dans le cerveau non pas d'un schizophrène, mais d'un tueur psychopathe totalement barré et maladroit. Les procédés de mise en scène accentuent le malaise du spectateur et la voix off, factuelle et égocentrique, décrivent parfaitement les pensées jouissives du tueur.
VE
Gerard Kargl in Schizophrenia (1983)
One of my cinéphiliques shocks of the year, the reissue of the masterpiece Kargl takes us into the brain not a schizophrenic, psychopathic killer but a strikeout and totally awkward. The staging process accentuate the discomfort of the viewer and the voice, factual and self-centered, perfectly describe the pleasurable thoughts of the killer.
Alex
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(Malcolm McDowell) dans Orange mécanique de Stanley Kubrick (1971) Nos amis puristes ne me reprocheront pas d'avoir inclus Alex dans ce classement. Quintessence du psychopathe postmoderne, il tue, torture, séduit, baise dans une frénésie totale. Seul objectif : prendre son pied. Grand maître, Kubrick traduit à la perfection l'hyperactivité destructrice de son personnage. Malcolm McDowell est, lui, parfait en chef de bande ridicule et tragique. Il arrive même à duper ses psychiatres, le chenapan!
VE
(Malcolm McDowell) In Stanley Kubrick's A Clockwork Orange (1971) Our friends purists do not blame me included Alex Having IN THIS ranking. Quintessential postmodern psychopath kills, torture, seduced, fuck In a total frenzy. Only Objective: Take up son. Great Teacher, Kubrick Translated to perfection destructive hyperactivity son character. Malcolm McDowell himself is perfect chief ridiculous and tragic band. It happens even to fool ITS psychiatrists, the scoundrel!
Rhoda Penmark
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(Patty McCormack) dans La mauvaise graine de Mervyn LeRoy (1956) Bad Seed (titre anglais) est quelque peu oublié dans nos contrées. Grave erreur ! Il faut revoir ce petit bijou de Mervin Quo Vadis LeRoy, qui filme, avec une économie de moyens et de décors, les agissements funestes de la jeune Rhoda. La petite friponne profite de l'absence de son père et des angoisses paralysantes de sa mère pour torturer son entourage. Le jardinier en fera les frais... Antisociale précoce, visage angélique, Rhoda confirme que la psychopathie, ça commence au berceau !
VE
(Patty McCormack) in The Bad Seed Mervyn LeRoy (1956) Bad Seed (English title) is somewhat forgotten in our country. Big mistake! We must review this gem of Mervin LeRoy Quo Vadis, who films with an economy of means and sets, the fatal actions of the young Rhoda. The little rascal advantage of the absence of his father and his mother paralyzing anxieties torturing his entourage. The gardener will pay the price ... Antisocial early, angelic face, Rhoda confirms that psychopathy, it starts in the cradle!
 dans Psychose d'Alfred Hitchcock (1960) Des bouquins, des centaines d'articles...){kind=link}
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